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Des consommateurs sensibles à l’affichage environnemental

Les labels en tous genres sont de plus en plus présents sur les emballages alimentaires. Les consommateurs restent sensibles à un affichage environnemental supplémentaire. C’est ce que révèle une étude de l’INRAE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement), commandée par l’ADEME (Agence de la transition écologique) et réalisée en partenariat avec Strategir.

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Les consommateurs manquent de connaissance sur l’impact environnemental de leur alimentation

Le système alimentaire représente 1/3 des émissions des GES. Il est donc essentiel de diminuer notre empreinte environnementale à travers nos régimes alimentaires. Or cette transition peut être délicate car la viande est au cœur des repas, ancrée dans des valeurs culturelles.

Par ailleurs, les consommateurs manquent de connaissance sur l’impact réel des élevages intensifs sur le climat. Il est donc nécessaire de remédier à cela grâce à un système d’affichage environnemental qui permettra d’aiguiller les choix des consommateurs de manière plus évidente.

C’est dans ce cadre que l’ADEME (Agence de la transition écologique) a lancé un appel à projet auquel a répondu l’institut des sciences et du goût de l’INRAE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement) .

La mesure de l’impact de l’affichage environnemental grâce à la réalité virtuelle

L’INRAE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement) a mis en place en 2021 avec le soutien technologique de Strategir, une enquête visant à mesurer l’impact d’un affichage environnemental sur les consommateurs dans différentes catégories alimentaires.

Pour ce faire, Strategir a utilisé une approche en réalité virtuelle permettant de reproduire différents scenarii, avec et sans affichage environnemental, dans différents rayons d’hypermarché.

Mise en place d’un format d’affichage interprétatif, synthétique et coloriel

La première étape pour l’INRAE a été de mettre en place un format d’affichage interprétatif, synthétique et coloriel qui serait apposé sur les packagings tout en conservant toutes les informations déjà existantes on pack.

La lettre attribuée à chaque produit (A à E : vert à rouge) a été gérée par l’INRAE grâce à l’utilisation conjointe de données génériques publiques (fournies par la base de données Agribalyse de l’ADEME) et de données spécifiques privées.

Un affichage environnemental vu et compris

89 % des individus interrogés ont vu l’affichage sur au moins deux produits choisis. 96 % ont compris de quoi il s’agissait.

Ce résultat montre que malgré une saturation d’informations sur les emballages, le consommateur parvient à voir et comprendre un marquage dédié à l’impact environnemental.

Choix de produits à moindre impact environnemental

Les produits avec un affichage environnemental au vert (A ou B) sont significativement plus choisis que sans affichage. La part des produits affichant un impact environnemental négatif (C, D ou E) passe de 38 % à 27 %, ceci dans un univers concurrentiel réaliste et en tenant compte de la multiplicité des marquages produits.

Un affichage environnemental à impact positif

Dans un environnement concurrentiel souvent chargé et des emballages ultra-informatifs, le consommateur les décrypte et reste alerte.

Ce nouvel affichage s’inscrivait dans un contexte visuel déjà saturé d’informations. L’objectif était de déterminer si ce marquage avait été vu, compris et utile pour les consommateurs dans un contexte concurrentiel donné.

Un affichage informatif, même supplémentaire, permet au consommateur de faire des choix éclairés. Les consommateurs vont spontanément vers des produits à plus faible impact sur l’environnement s’ils sont avertis.